Les nouveaux médias démocratisent les savoirs et chacun peut, quand il rencontre un problème, trouver la solution grâce à ses proches, des experts, mais aussi la « communauté Internet » : le web social. Le partage des compétences, des expériences et des savoirs sur le web favorise les apprentissages informels. Nous apprenons donc des uns des autres en mode synchrone (chat, forum) ou asynchrone (blog, vidéo) au quotidien.
Il ne s’agit pas encore de collaboration car il n’y a pas de projet ni d’objectif ni de travail en commun. Comme le précise Isabelle Gonon, collaborer implique un groupe de travail.
D’autre part, pour collaborer et coopérer, il faut faire partie d’une communauté, avoir des objectifs communs , des valeurs, des cultures communes sur une base de confiance.
Néanmoins, mettre ses ressources individuelles au service du collectif dans une communauté ne coule pas de source, il est donc nécessaire de poser les fondamentaux du groupe : règles de fonctionnement, outils et méthodes utilisés, les moyens et les temps d’échanges.
Lors de ces échanges qui peuvent prendre la forme de réunion en visioconférence, Stéphanie de Vanssay conseille d’être toujours bienveillant et de commencer par le positif, puis les manques à combler et enfin les propositions d’idées.
Elle nous explique également que ce qui favorise la coopération, c’est l’absence de pression. C’est ce qu’elle met en œuvre lorsqu’elle anime le TwittMOOC.
Pour Michel Briand, animer un réseau c’est faire avec, faire attention aux personnes, donner à voir et utiliser les bons outils de communication.
Quelques ressources pour collaborer et co-construire
Manuel à l’usage des animateurs de réseaux collaboratifs
Trucs et astuces pour impulser de la coopération
??Page 5 : Le chemin vers une collaboration réussie??
Apprendre à l’heure d’Internet
Les outils de travail collaboratif